Défilé du 14 Juillet: une fête nationale sous haute surveillance policière

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L'an dernier, au lendemain des émeutes, pas moins de 45.000 membres des forces de l'ordre étaient sur le pont chaque soir pour prévenir les heurts et procéder aux arrestations nécessaires. Thomas / stock.adobe.com

Privées des effectifs dépêchés à Nouméa, dans un climat politique tendu, les forces de l’ordre craignent des heurts. Elles devront sécuriser les célébrations des 13 et 14 juillet en même temps que le passage de la flamme olympique.

Plus vigilant que jamais, le ministère de l'Intérieur devait tenir ce 12 juillet une dernière réunion d’arbitrage sur le dispositif de sécurisation des 13 et 14 juillet. Les célébrations de la fête nationale sont devenues, depuis une vingtaine d’années désormais, le théâtre de débordements qui mobilisent d’importants effectifs de forces de sécurité.

L’an dernier, au lendemain des émeutes, pas moins de 45.000 membres des forces de l’ordre étaient sur le pont chaque soir pour prévenir les heurts et procéder aux arrestations nécessaires. Sans parler de 40.000 sapeurs-pompiers également présents. Des unités d’élite du RAID, du GIGN et de la BRI étaient aussi intégrées au dispositif.

Cette année, la mobilisation sera importante, mais il faudra s’adapter à une contrainte qui n’était pas prévue : la Nouvelle-Calédonie, en pleine crise, a absorbé jusqu’à 35 unités des forces mobiles. Elles feront défaut en Métropole, lors de ces soirées populaires placées sous haute surveillance, tandis que…

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