🔴 En direct : une réunion d'urgence du Conseil de Sécurité convoquée après les frappes sur Rafah
L'armée israélienne a affirmé lundi matin avoir lancé la veille des frappes contre un complexe du Hamas à Rafah, à l'extrême sud de la bande de Gaza, se disant informée de la présence de civils parmi les blessés.
La présidence palestinienne a, de son côté, accusé Israël d'avoir "délibérément visé" un centre pour personnes déplacées près de Rafah, dans la pointe sud de la bande de Gaza. Le Hamas a appelé les Palestiniens à "se lever et marcher" après le "massacre" commis, selon lui, par l'armée israélienne.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que la frappe israélienne sur Rafah la veille était "un accident tragique".
L'armée égyptienne a annoncé la mort d'un garde-frontière dans des "tirs" à la frontière avec Rafah. L'armée israélienne avait un peu plus tôt déclaré examiner un "incident" impliquant des "tirs" lundi à la frontière entre la bande de Gaza et l'Égypte, ajoutant qu'elle échangeait avec "les Égyptiens" à ce propos.
Amnesty International a demandé à la Cour pénale internationale d'ouvrir une enquête pour "crimes de guerre" sur trois frappes aériennes sur la bande de Gaza qui ont fait 44 morts, dont 32 enfants, en avril.
Le ministère de la Santé du Hamas a déclaré que 36 050 personnes sont mortes dans la bande de Gaza, plus de sept mois après le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.