Peter Weir: «À Hollywood, il y avait de l’argent et du muscle»

Réservé aux abonnés
Peter Weir en novembre 2022 à Hollywood (Californie), lors de la 13e édition des Governors Awards de l’Ampas, où le réalisateur australien a reçu un Award d’honneur pour l’ensemble de son œuvre. Blaine Ohigashi/Avalon/PHOTOSHOT/MAXPPP

ENTRETIEN - Invité d’honneur du 11e Festival de la Cinémathèque, à Paris, le réalisateur australien livre de belles anecdotes sur sa carrière, ses choix, les acteurs.

Mardi après-midi, Peter Weir vient d’atterrir à Paris. Il arrive de Sydney. Le réalisateur australien est l’invité d’honneur de la 11e édition du Festival de la Cinémathèque française, festin de restaurations et d’incunables jusqu’au 17 mars. C’est la première fois que l’institution lui rend hommage. À 79 ans, Weir garde une silhouette mince. Ça ne fait pas de lui un ascète. Il désespère de trouver un fumoir dans l’hôtel où il séjourne. Il commande un verre de vin rouge à l’heure du thé. Et se montre volubile pour parler de ses premiers films australiens comme de ses grands succès hollywoodiens (Witness, Le Cercle des poètes disparus , The Truman Show, Master and Commander).

Il s’interrompt une fois, quand Jeremy Thomas, le producteur anglais des films de Bertolucci, Cronenberg, Wenders et Glazer, passe une tête. Les deux hommes se donnent une accolade chaleureuse. «Nous avions un projet ensemble, ça ne s’est pas fait», nous dit Weir. Espère-t-il tourner de nouveau? «Non, je suis à la retraite.»

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 91% à découvrir.

Vente Flash

4,49€/mois pendant 12 mois

Déjà abonné ? Connectez-vous