1945 : ces villes françaises qui resteront sous la botte allemande jusqu'à la capitulation du IIIe Reich

Il y a des Français qui n'ont pas vécu la même histoire que les autres à l'été et l'automne 1944. Le Débarquement, la Libération de Paris, la délivrance progressive de presque tout le territoire, ils les ont appris en écoutant la radio. Mais chez eux, les Allemands étaient toujours là, bien armés, retranchés derrière des lignes de défense puissantes et tenant en respect les soldats alliés qui les assiégeaient. Ces Français infortunés habitaient ce qu'on appelle «les poches de l'Atlantique» : Dunkerque, Lorient et les alentours (Belle-Ile, l'île de Groix), Saint-Nazaire et sa région (Guérande, Savenay, Le Croisic), La Rochelle et les îles de Ré et d'Oléron, Royan et la Pointe de Grave. Pour eux, le danger de mort et l'angoisse ont duré jusqu'à l'ultime jour de la Deuxième Guerre mondiale.