Les droits de douane imposés par Trump sur les voitures mettent en lumière la perte d’influence de l’Europe

Au début de la semaine, l’espoir était encore de mise. Le commissaire européen Maroš Šefčovič s’était envolé pour Washington pour y rencontrer le secrétaire au Commerce Howard Lutnick, ainsi que le représentant au Commerce Jamieson Greer, deux hommes appartenant au cercle rapproché du président Trump. La mission du haut responsable européen était d’éviter une escalade dans la guerre douanière et de dissuader les États-Unis d’imposer des taxes supplémentaires sur un nombre croissant de produits.

Mais dans la nuit de mercredi à jeudi, c’est exactement l’inverse qui s’est produit. Trump a annoncé l’instauration de droits de douane supplémentaires de 25 % sur toutes les importations de voitures. Ceux-ci devraient entrer en vigueur le 3 avril et devenir permanents. Une décision aux conséquences particulièrement lourdes pour l’Allemagne, qui dépend davantage que tout autre pays de l’UE de son industrie automobile.

Les discussions confidentielles avec des officiels à Bruxelles au sujet des droits…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 79% à découvrir.

Vente Flash : plus que quelques jours !

3,99€ par mois pendant 12 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous