En représailles à la mort de trois de leurs soldats dimanche à la frontière jordano-syrienne par des milices pro-iraniennes, les États-Unis ont visé 85 cibles en Irak et en Syrie, la nuit de samedi à dimanche, tuant une quarantaine de combattants. D'autres frappes suivront, selon «un calendrier et des endroits» choisis par Washington, a annoncé le Pentagone.
Alors que les dépouilles des soldats tombés rentraient aux États-Unis – les premiers depuis l'attaque terroriste du Hamas le 7 octobre – Joe Biden a choisi de frapper les ennemis de l'Amérique. Mais il l’a fait en les prévenant et en réaffirmant que les États-Unis ne voulaient ni escalade ni guerre contre l'Iran, le sponsor de ces formations paramilitaires qui depuis trois mois ont attaqué à plus de 160 reprises les derniers soldats déployés en Irak.
Pendant les cinq jours que Joe Biden a attendu pour riposter, les miliciens pro-Iran ont eu le temps de vider leurs bases, de part et d'autre de la frontière entre l'Irak et la Syrie. Certains…