Gabriel Attal-Élisabeth Borne, la bataille qui vient pour diriger le parti d’Emmanuel Macron

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Chantres du «dépassement» gauche-droite, Élisabeth Borne et Gabriel Attal (ici, en octobre 2023 à Chanteloup-les-Vignes) revendiquent seulement une différence de styles et d'ambitions. Lemouton Stephane/Pool/ABACA

INFO LE FIGARO - Renaissance doit désigner son nouveau patron le 23 novembre, sauf changement surprise, pour élire le successeur de Stéphane Séjourné. Face à Élisabeth Borne, déjà déclarée, Gabriel Attal s’apprête à se lancer, sous l’œil méfiant d’un président hostile aux «guerres des chefs».

L’affiche se précise. Le calendrier aussi. Pour la première fois de sa jeune histoire, le parti d’Emmanuel Macron s’apprête à voir s’affronter deux anciens premiers ministres, Élisabeth Borne et Gabriel Attal, pour prendre sa tête. Selon les informations du Figaro, sauf changement surprise, le dénouement doit être annoncé le samedi 23 novembre, à l’issue de la réunion, à Paris, des membres du conseil national, le « mini-Parlement » de la formation. Stéphane Séjourné, désigné commissaire européen, devra passer la main.

Actif en coulisses mais pas encore officiellement déclaré, Gabriel Attal ne veut pas perdre de temps. D’ici à la mi-octobre, le nouveau chef de file des députés macronistes d’Ensemble pour la République (EPR) prévoit d’annoncer sa candidature dans une lettre aux adhérents. Une manière de se démarquer d’Élisabeth Borne, qui l’a pris de court en préférant se lancer fin août par voie de presse, via Le Parisien-Aujourd’hui en France.  Au…

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