Salman Rushdie au Figaro: «Sans la liberté d'offenser, la liberté d'expression cesse d'exister»

Réservé aux abonnés

Salman Rushdie au Figaro: «Sans la liberté d'offenser, la liberté d'expression cesse d'exister»

Salman Rushdie. KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP

GRAND ENTRETIEN - L'écrivain, de passage à Paris pour une conférence au Musée d'Orsay, nous a accordé le premier entretien, trois semaines après la sortie du  Couteau , livre dans lequel il revient sur la tentative d'assassinat dont il a été victime à l'été 2022.

En août 2022, Salman Rushdie a fait l'objet d'une tentative d'assassinat par un jeune islamiste, alors qu'il donnait une conférence dans l'État de New York. Frappé d'une douzaine de coups de couteau, l'écrivain anglo-américain d'origine indienne s'en est sorti en perdant l'usage de l'œil droit et de sa main gauche.

Condamné à mort en 1989, par la fatwa de l'ayatollah Khomeyni, suite à la publication de son roman Les Versets sataniques, Salman Rushdie a abandonné la fiction pour tirer de cet attentat un récit intimiste, sobrement titré Le Couteau (Knife, dans l'original), dédié « aux hommes et aux femmes qui (lui) ont sauvé la vie », publié il y a trois semaines, et sous-titré Réflexions suite à une tentative d'assassinat. Âgé de 77 ans, icône de la liberté d'expression et du combat contre l'obscurantisme, il revient sur la scène du crime et le moment où sa « réalité s'est écroulée », évoque sa difficile convalescence, le soutien des proches et des amis, tout en s'interrogeant sur les…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 92% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous