Vers un renforcement de la réponse pénale face aux refus d’obtempérer?

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Entre 2016 et 2023, 25 700 délits de refus d’obtempérer routiers ont été recensés chaque année. PHILIPPE LOPEZ / AFP

DÉCRYPTAGE - Les lois qui tendent à renforcer les peines encourues ne semblent pas dissuader les auteurs de ces délits.

La mort de l’adjudant Éric Comyn à Mougins, décédé ce lundi 26 août après avoir été percuté par un chauffard qui refusait d’obtempérer, a suscité une vague d’émotion et de sidération. L’émotion de la veuve du gendarme, lors de son hommage poignant, conduit naturellement à s’interroger sur l’efficacité des lois en vigueur concernant ce délit routier. 24 heures après le drame, Éric Ciotti a ainsi proposé un texte pour « renforcer la réponse pénale contre les refus d’obtempérer et les crimes et délits contre les forces de l’ordre ».

Concrètement, le président des Républicains et leader du groupe « A droite » à l’Assemblée souhaite augmenter la peine d’emprisonnement de 2 à 3 ans pour les refus d’obtempérer dits « simples », doubler l’amende aujourd’hui fixée à 15.000 euros pour atteindre 30.000 euros ou encore annuler le permis de conduire pour une durée maximale de cinq ans, contre trois aujourd’hui. En cas de…

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