Législatives : à gauche, l’union du «nouveau Front populaire» est «scellée»

Fumée blanche. Après leur promesse d’un «nouveau front populaire» lancée lundi soir, les principaux partis de gauche ont validé leur accord ce jeudi soir. Un communiqué commun a été envoyé à la presse après quatre jours de négociations sur le programme et sur la répartition des circonscriptions. «Avec un programme de gouvernement et des candidatures uniques dans les circonscriptions de France, les forces politiques qui ont constitué le nouveau Front populaire donnent rendez-vous aux Françaises et aux Français les 30 juin et 7 juillet prochains», ont-ils annoncé.

«Élargir ce rassemblement»

«À partir d’aujourd’hui, partout en France nous œuvrerons à élargir ce rassemblement avec toutes celles et ceux, Françaises, Français, associations, syndicats, partis politiques, personnalités engagées dans le débat public, qui partagent nos idées et nos orientations», ont-ils précisé. Plusieurs syndicats, dont la CGT, ont déjà appelé à se mobiliser pour soutenir ce «front populaire».

Cette nouvelle union de la gauche a promis «un programme politique de rupture» avec «une déclinaison pour les 100 premiers jours du mandat» et des «propositions concrètes et réalistes pour que la vie des Françaises et des Français change vraiment». «Désormais l’arrivée du Rassemblement national au pouvoir n’est plus une fatalité», ont-ils assuré.

Les partis de gauche ne devraient pas présenter de personnalité pour porter la campagne, ni pour être prétendant au poste de premier ministre. Cette question devrait se régler dans un second temps, au lendemain des élections législatives, en fonction du nouveau rapport de force à gauche à l’Assemblée nationale.