Le Guyana devient un eldorado pétrolier
Des plages paradisiaques sur l’Atlantique, une forêt tropicale qui couvre un pays de la taille de la Grande-Bretagne, à peine 800.000 habitants. C’est le Guyana. Une petite République anglophone dont le destin est en train de basculer.
Des réserves immenses de gaz et de pétrole de bonne qualité, l’équivalent de celles du Koweït ou des Émirats arabes unis, ont été identifiées en mer depuis huit ans, en une trentaine de découvertes successives. L’extraction, qui a commencé dès 2021, atteignait déjà 300.000 barils par jour fin 2022. Et la croissance de la production devrait se poursuivre à un rythme rapide. ExxonMobil, l’opérateur principal du projet, prévoit qu’elle atteindra 0,8 million de barils par jour (mbj) d’ici à fin 2025, à mesure que de nouveaux navires d’extraction seront mis en service. Le Guyana produira alors pas loin de 1 % de l’offre mondiale, se plaçant devant le Royaume-Uni en 2022 (0,78 mbj) ou le Venezuela, son voisin aux réserves prodigieuses mais au brut plus lourd et…