Guerre entre Israël et le Hamas : ce qu'il faut retenir de la journée du 14 décembre
La guerre entre Israël et le Hamas est entrée, jeudi 14 décembre, dans son 69e jour. Alors que le ministre de la Défense israélien les opérations israéliennes visant à démanteler le Hamas vont durer "plus que quelques mois", les Etats-Unis, allié d'Israël, souhaitent eux que la guerre entre Israël et le Hamas "cesse dès que possible". Voici ce qu'il faut retenir de cette nouvelle journée de guerre.
Les Etats-Unis pressent Israël de mettre fin à la guerre
Les Etats-Unis souhaitent que la guerre entre Israël et le Hamas "cesse dès que possible", assure un porte-parole de la Maison Blanche. Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a discuté au cours de sa visite en Israël d'un basculement "dans le futur proche" de l'offensive israélienne sur le territoire de Gaza vers des "opérations de faible intensité", a ajouté le porte-parole John Kirby.
Israël estime que la guerre va encore durer "plus que quelques mois"
Les opérations israéliennes visant à démanteler le Hamas devront durer "plus que quelques mois", a estimé jeudi le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant. "Le Hamas est une organisation terroriste qui s'est construite au cours d'une décennie pour combattre Israël et qui a mis en place des infrastructures souterraines et aériennes qu'il n'est pas facile de détruire", a-t-il souligné, au cours d'une visite en Israël du conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan.
Visite américaine en Israël
Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, est à Jérusalem jeudi et vendredi pour des entretiens avec Benyamin Nétanyahou. Il y sera notamment question de la nécessité de mener des frappes "plus chirurgicales et plus précises afin de réduire les pertes civiles" à Gaza, selon la Maison Blanche. Joe Biden a, lui, évoqué des "bombardements aveugles" et une possible "érosion" du soutien occidental à Israël.
Erdogan alerte sur les "conséquences" régionales
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a alerté jeudi soir le président américain Joe Biden contre les "conséquences régionales et mondiales négatives" du conflit entre Israël et le Hamas. "Le président Erdogan a déclaré que l'intensification et la prolongation des attaques israéliennes pourraient avoir des conséquences régionales et mondiales négatives" a rapporté la présidence turque dans un communiqué publié à l'issue de cet entretien téléphonique.