«Quand la droite s'assume, il n'y a pas d'extrême droite» : ce que peut nous apprendre la politique belge

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«Quand la droite s'assume, il n'y a pas d'extrême droite» : ce que la politique belge peut nous apprendre

Le président du Mouvement réformateur, Georges-Louis Bouchez, le 10 juin 2024. BENOIT DOPPAGNE / AFP

ANALYSE - Au nord comme au sud du pays, les libéraux-conservateurs sont arrivés en tête des élections générales organisées dans le pays, le 9 juin dernier. Un succès qui ne doit rien au hasard.

La droite française aurait-elle intérêt à s'inspirer de la Belgique ? Le 9 juin dernier, nos voisins du nord votaient non seulement pour le parlement européen, mais également pour renouveler les chambres au niveau régional, fédéral et communautaire. Le pays, très divisé entre nord et sud, a vu pour la première fois les formations de droite francophone (MR) et flamande (NVA) s'imposer de concert, à rebours des sondages qui prédisaient une victoire de l'extrême droite en Flandre, et de l'extrême gauche en Wallonie. « Les partis qui l'ont emporté sont ceux s'étant clairement placés sur un axe libéral-conservateur », explique Alain Gerlache, chroniqueur à la RTBF et à De Morgen. Un résultat qui ne doit rien au hasard.

Côté flamand, ce positionnement est le résultat d'une stratégie de longue date. Bart de Wever, le charismatique président de la NVA (Nouvelle Alliance Flamande), se revendique conservateur depuis 2004. Son but : donner une cohésion idéologique interne forte à un…

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