Européennes: derrière la dynamique Glucksmann, la bataille de ligne au PS

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Raphaël Glucksmann ici en meeting à Tournefeuille (Haute-Garonne). VALENTINE CHAPUIS / AFP

Les trois courants du parti socialiste revendiquent leur proximité idéologique avec la tête de liste et voient dans les bons sondages la validation de leur stratégie respective.

Tout va très vite en politique. Pendant des mois, Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol ne pouvaient plus se voir en peinture. Depuis la réélection du premier, contestée par le second, au poste de chef du PS en janvier 2023, les plaies étaient restées vives. Puis la campagne des élections européennes a commencé, les premiers bons sondages pour leur tête de liste Raphaël Glucksmann sont arrivés, et chacun est rentré dans le rang.

Mercredi, les deux hommes ont même accompagné avec des grands sourires le candidat dans les environs de Rouen, suscitant l’étonnement des journalistes qui ont longtemps commenté leur rivalité. «Je comprends que ça puisse vous émouvoir, mais je vous rappelle que nous sommes dans le même parti», a répliqué Olivier Faure. «Quand même... On se parle!», a tempéré Nicolas Mayer-Rossignol, juste derrière lui. Et Raphaël Glucksmann qui peine à cacher son sourire : «C’est beau, non?»

«Même ligne qu’Hidalgo»

«Disons que c’est un peu la trêve de Noël, au moins jusqu’aux européennes», décrypte…

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