L'armée française quitte le Sénégal, Biya candidat au Cameroun, attaque au Soudan : l'hebdo Afrique

Au Sénégal, une cérémonie marque la fin de la présence militaire française

Les dernières installations militaires françaises au Sénégal ont été officiellement restituées, jeudi 17 juillet au matin, lors d'une cérémonie historique à Dakar, qui marque la fin de la présence permanente de l'armée française en Afrique centrale et de l'Ouest.

Une remise symbolique des clefs du "camp Geille", la plus grande installation militaire française dans le pays, a été organisée entre le chef d'état-major des armées du Sénégal, le général Mbaye Cissé, et le général Pascal Ianni, à la tête du commandement de l'armée française pour l'Afrique.

La présence permanente française au Sénégal date de 1960, année de l'indépendance du pays.

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, arrivé au pouvoir avec un agenda de rupture, avait annoncé, en novembre 2024, la fin en 2025 de toute présence militaire française et étrangère sur le sol national.

"Le Sénégal est un pays indépendant, c'est un pays souverain et la souveraineté ne s'accommode pas de la présence de bases militaires dans un pays souverain", avait-il alors déclaré.

Le président camerounais Paul Biya, candidat à un huitième mandat

Au Cameroun, le président Paul Biya se déclare candidat à un huitième mandat. Âgé de 92 ans, il est au pouvoir depuis près de 43 ans.

"Je suis candidat à l'élection présidentielle du 12 octobre 2025. Soyez assurés que ma détermination à vous servir est à la mesure de l'acuité des défis auxquels nous sommes confrontés", a déclaré le chef de l'État.

Des voix s'étaient élevées ces dernières semaines au Cameroun pour demander au président de ce pays d'Afrique centrale de passer la main, tandis que d'autres avaient réaffirmé leur soutien au chef de l'État.

Au Soudan, une attaque des paramilitaires fait 48 morts dans un village

Des combattants des Forces de soutien rapide (FSR) ont mené un raid meurtrier contre le village d’Oum Garfa, dans le centre du Soudan, faisant au moins 48 morts, a annoncé, lundi 14 juillet, une organisation prodémocratie. Cette attaque s'inscrit dans une recrudescence des violences dans la région du Kordofan-Nord, poussant des milliers de civils à fuir.

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a indiqué, dimanche, que l'intensification des combats dans la région avait contraint plus de 3 000 personnes à fuir leurs villages, et beaucoup d'entre eux ont trouvé refuge près de Bara, selon elle. 

L'armée soudanaise a lancé plusieurs offensives ces dernières semaines pour reprendre le contrôle de Bara, ville stratégique dans le Kordofan-Nord.

"Exécutés" en Éthiopie : MSF livre ses conclusions sur la mort de trois humanitaires au Tigré

Un rapport publié mardi par Médecins sans Frontières revient sur un épisode marquant du conflit en Éthiopie en 2021: l’assassinat de trois employés de l'ONG dans la région septentrionale du Tigré. À l’aide de témoignages, d’images satellites et d’archives, l’enquête de MSF contredit la version d’Addis-Abeba.

Trois employés de Médecins sans Frontières (MSF) avaient été tués en juin 2021 dans la région en guerre du Tigré, dans le nord de l'Éthiopie.
Trois employés de Médecins sans Frontières (MSF) avaient été tués en juin 2021 dans la région en guerre du Tigré, dans le nord de l'Éthiopie. © Lou Benoist, AFP

Ghana : création d'une unité spéciale pour lutter contre l'orpaillage illégal

C'était l'une des promesses de campagne du président ghanéen John Mahama : s'attaquer à l'orpaillage illégal. Le gouvernement vient de lancer une unité spéciale, chargée de démanteler les opérations clandestines et de réguler les exportations d'or.

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Côte d’Ivoire : les nouvelles technologies au service de l’agriculture

Mauritanie : 171 migrants guinéens secourus dans l'Atlantique après 14 jours en mer

Une pirogue avec à son bord 171 migrants a été secourue mardi 15 juillet par les garde-côtes mauritaniens au large de Nouadhibou, dans le nord du pays. Parmi eux se trouvaient 40 femmes, dont une enceinte de six mois, et 29 mineurs.

Les exilés, tous originaires de Guinée, avaient pris la mer depuis les plages de leur pays le 1er juillet, dans l'espoir de rejoindre les Canaries. Mais en raison du mauvais temps et de vents violents, l'embarcation n'est jamais parvenue à atteindre son but. "Elle a passé 14 jours en mer", signalent à InfoMigrants les gardes-côtes mauritaniens

"Le manque d'eau et de nourriture a obligé [les migrants] à trouver refuge. La pirogue s'est dirigée vers Nouadhibou où la patrouille des garde-côtes l'a interceptée".

Migrantes : le calvaire de la route de l’exil

Les femmes représentent 51 % des flux migratoires dans le monde, selon l’ONU, mais elles sont bien souvent invisibilisées. Leur chemin d'exil est une longue succession d'obstacles, et nombre d'entre elles seront victimes de violences sexuelles.

Arrivées en France, qu'il s'agisse de leur destination finale ou d'une étape avant le Royaume-Uni, leur calvaire n'est pas fini, leur situation précaire les désignant comme des victimes contraintes au silence et les empêchant de porter plainte.

Lucie Feutrier-Cook, experte en migration et droit d'asile, décrypte pour ActuElles la réalité de leur voyage.

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