Laurent Saint-Martin, macroniste de la première heure, hérite du portefeuille épineux du Budget

Dans les conversations avec Laurent Saint-Martin, le fond d’accent toulousain est chantant. Ces dernières années, celui qui vient d’être nommé ministre du Budget du gouvernement Barnier était surtout occupé à porter la voix de Business France, l’agence de l’internationalisation de l’économie française. De voyages en Asie pour vanter les atouts de l’Hexagone en déplacements en province pour encourager les entreprises à exporter, il n’a pas ménagé sa peine. Il y a quelques jours encore, à la rentrée du Medef, il tenait lui-même le stand et la bonne parole auprès des chefs d’entreprise venus participer à l’événement. S’il n’a rien pu faire pour la balance commerciale française, toujours dans un état déplorable, au moins pourra-t-il mettre à son actif d’avoir participé au rayonnement ayant permis au pays de monter sur la première marche européenne du podium de l’attractivité.

Direction aujourd’hui le budget, un sujet dont il est familier. Dans une nouvelle configuration, le ministère…

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