Comment le gouvernement s’est pris les pieds dans le tapis d’un radicalisé Ouzbek

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Le ministère de l’Intérieur a délibérément ignoré une décision de la CEDH tombée le 7 mars 2022. LUDOVIC MARIN / AFP

Le Conseil d’État a enjoint l’État de rapatrier à ses frais cet islamiste expulsé à la hâte et qui n’a jamais été condamné.

« No comment ». Beauvau ne s'appesantira pas sur le cas de l'expulsé Ouzbek Monsieur A. ») qu'il va finalement falloir faire revenir en France sur décision du Conseil d'État. Injonction a été faite par les magistrats du Palais-Royal, le 7 décembre dernier, au ministre de l'Intérieur, ainsi qu'à celui des affaires étrangères, de procéder au retour de cet islamiste réputé « dangereux » et « radicalisé » mais jamais condamné. Le ministre de l'Intérieur l'avait fait expulser manu militari à la mi-novembre en Ouzbékistan.

Pas de vague donc, surtout depuis le coup de théâtre de la motion de rejet qui a frappé en plein vol le projet de loi du gouvernement sur l'immigration. Toute déclaration jugée intempestive pourrait raviver la flamme de la polémique dans une période où il faut manœuvrer avec une droite parlementaire chauffée à blanc. Une opposition que Gérald Darmanin n'a guère ménagée, ces derniers mois, en essayant de la diviser, de la retourner contre ses chefs, espérant glaner des…

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