Tout a commencé en 2019. À cette époque, nous ne nous connaissions pas encore, mais nous étions chacune de notre côté en train de devenir de nouvelles égéries du féminisme français. Marguerite militait contre les féminicides et les violences conjugales avec des collages de rue, et Dora pour une sexualité féminine épanouie a travers son compte Instagram @tasjoui. Sur les réseaux sociaux, des gens ont commencé à nous dire qu’il fallait inclure Robert dans nos combats féministes. On a même dit à Dora qu’elle devait parler de son «pénis de femme» sur son compte sexo. Comme toute personne saine d’esprit l’aurait fait, nous avons refusé de dire que Robert est une femme, car Robert est un homme.
L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais c’est alors que les fous furieux du transgenrisme ont commencé à nous harceler. Nous nous sommes retrouvées face à des meutes sous hypnose collective qui répétaient en boucle des mantras comme «les femmes trans sont des femmes», et avec qui il était impossible de…