Les pipelines semblaient voués à une mort lente causée par le recul de la consommation de gaz au profit de l’électricité, ainsi que par la chute de la consommation de gaz russe dans le sillage de la guerre en Ukraine et du sabotage de Nord Stream. Mais c’était sans compter l’émergence de nouvelles technologies : la croissance du marché de l’hydrogène, qui même si elle est plus lente que prévu est promise à un bel avenir, le développement de celui de la capture de CO2 ou encore de la production de biométhane.
Autant de segments d’activité qui vont avoir besoin de leurs canalisations, qu’elles soient héritées des installations existantes ou construites spécialement pour eux. En France, « le besoin d’investissement dans les infrastructures gazières pour intégrer la transition vers 100 % de gaz renouvelables est estimé entre 6 et 9,7 milliards d’euros jusqu’à 2050, soit 200 et 300 millions d’euros par an », selon le rapport de la Commission de régulation…