Valérie Hayer : «Gabriel Attal a le talent pour être le chef de notre parti et pour incarner l'avenir»
ENTRETIEN - La présidente des eurodéputés centristes de Renew pousse l’ex-premier ministre à briguer la tête de Renaissance, afin de «mener le travail des idées». Revenant sur son échec aux européennes, elle regrette ne pas avoir eu de «prise» sur le RN et réfute toute perte d’influence française en Europe.
Réélue en juillet à la présidence du groupe centriste Renew, au Parlement européen, Valérie Hayer annonce au Figaro soutenir Gabriel Attal pour prendre en novembre la direction de Renaissance et succéder à Stéphane Séjourné, désigné commissaire européen. À l’échelle européenne, l’ex-tête de liste du camp Macron vante le rôle «moteur» de la France et appelle à appliquer la législation sur l’immigration : «Nous n’avons pas besoin de nouvelle loi française».
LE FIGARO. - Comment avez-vous jugé la déclaration de politique générale du premier ministre, Michel Barnier ?
VALÉRIE HAYER. - Son discours était équilibré. Le premier ministre a raison, quand il dit qu'il faut avancer sur l'école, sur la santé, sur la justice fiscale et sociale, ou encore face au défi climatique et en matière de fraternité. La précédente majorité a fait beaucoup sur ces sujets, il faut continuer et, dans l'intérêt des Français, je souhaite que le gouvernement de Michel Barnier réussisse.
Mais je resterai…