«Plus de salaires, pas de nouvelle prime.» Quand on l’interroge sur ce que Jérémy attend de cette nouvelle mobilisation, ce contrôleur à la SNCF depuis dix ans, qui ne veut pas dévoiler son identité, est catégorique. Parmi les revendications des grévistes, la revalorisation des salaires figure en bonne position. Pour éviter la grève, les syndicats ont réclamé entre 150 et 200 euros de plus par mois. Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, a, lui, promis 400 euros de prime sur la paie du mois de mars. Les deux parties restent donc en désaccord.
Les contrôleurs ont pourtant bénéficié de nombreux gestes ces dernières années. «Pour les contrôleurs comme pour les autres cheminots, la rémunération moyenne mensuelle a augmenté de 20 % en trois ans, ce qui est beaucoup plus que l’inflation», a détaillé Jean-Pierre Farandou sur RTL mardi. Et d’insister: «Comment fait-on pour augmenter les contrôleurs de plus de 11 %, alors qu’ils ont déjà eu 500 euros d’augmentation en deux ans? On voit bien que…