Notre-Dame de Paris : près d’un Français sur deux compte visiter la cathédrale après sa réouverture

Les Français attendent avec impatience la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le 15 avril 2019, un violent incendie ravageait l’édifice religieux. Après cinq ans et demi de travaux, il rouvrira ses portes aux fidèles et aux touristes le dimanche 8 décembre prochain. Selon une étude du groupe Verian pour La Croix , en partenariat avec France Info et réalisée auprès de 1000 personnes, 47% des Français prévoient de visiter la cathédrale après sa réouverture. Parmi eux, 18% sont certains de le faire, et 6% comptent venir «très rapidement».

Un enthousiasme qui s’explique par l’affection que portent les Français à leur monument. D’après l’enquête, plus de la moitié des sondés se disent attachés à la cathédrale à l’origine du chef-d'œuvre littéraire de Victor Hugo. Parmi ces amoureux de l’édifice, un quart représente des jeunes âgés de 18 à 24 ans. 

Fierté, emblème de la capitale et prouesse architecturale

Si 29% des sondés affirment ressentir de l’indifférence à l’égard des travaux de Notre-Dame, 43% se disent fiers de cette réouverture. Chez les catholiques pratiquants, ce sentiment atteint 65%. Un tiers des personnes interrogées se dit également curieux du résultat, quand un autre tiers indique ressentir de la joie de voir la grande église rouvrir ses portes. D’autres (9%) se disent agacés, voire sceptiques (8%) de cet événement.

Les Français ont une vision partagée du symbole que renvoie Notre-Dame. La moitié des sondés considère qu’il s’agit d’un emblème de la capitale et du pays. Une autre petite moitié (49%) estime que la cathédrale est davantage un morceau d’histoire de la France. Un tiers catégorise plutôt l’édifice comme une œuvre d’art. 

La réouverture est donc une bonne occasion pour les citoyens de mettre en lumière différents aspects de la cathédrale. Deux tiers des sondés pensent que ce chantier est une vitrine pour le savoir-faire de l’artisanat français. Une moitié estime qu’il s’agit aussi d’une «prouesse architecturale». Un tiers indique même que cet événement est «un symbole de la capacité de la France à s’unir».