Stuc-marbrier, laqueur, noueur… Ces métiers d’art qui manquent de bras

« Piliers essentiels de notre économie et de notre société », les métiers d’art manquent de bras, et leur « richesse est fragile ». Une étude réalisée par l’Institut pour les savoir-faire français et Xerfi Specific dresse un constat en demi-teinte pour ce secteur, qui se targue d’avoir dans son répertoire quelque 281 spécialités, du doreur au tailleur de pierre, en passant par le plumassier ou le facteur d’instruments.

Manque de relève alors qu’un quart des dirigeants est proche de la retraite, réticence des parents à pousser leur enfant dans un métier manuel, fermeture de centres de formation il y a trente ans lorsque les débouchés se faisaient rares… Ces métiers, qui contribuent à la réputation de la France - 9 milliards de chiffre d’affaires à l’exportation ! - et que l’on a vu briller lors de la restauration de Notre-Dame de Paris, ont parfois une montagne à gravir devant eux. « Nous pourrions travailler plus et mieux si nous avions les bonnes qualifications », calcule…

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