La terrible histoire des enfants juifs d'Izieu, raflés par les nazis en 1944

Réservé aux abonnés
Devant la fontaine de la maison d'Izieu, à l’été 1943. Maison d’Izieu / Coll. Succession Sabine Zlatin

RÉCIT - Au même titre que le Vélodrome d'Hiver et le camp de Gurs, l’ancienne colonie d’Izieu, où ont été raflés 44 enfants juifs, est devenue un lieu de commémoration national. Emmanuel Macron y est attendu ce dimanche, pour les 80 ans de la tragédie.

Par décret du 3 février 1993, la Maison d'Izieu (Ain) est, avec le Vélodrome d'Hiver et le camp d'internement de Gurs, l'un des trois lieux de mémoire des crimes antisémites commis avec la complicité du régime de Vichy entre 1940 et 1944. Ce dimanche 7 avril, Emmanuel Macron est attendu sur le lieu de cette ancienne colonie, depuis laquelle 44 enfants juifs ainsi que leurs sept éducateurs ont été déportés à Auschwitz le 6 avril 1944. Le chef de l’État présidera la grande commémoration prévue pour les 80 ans de la tragédie.

Aux confins de l'Ain, loin des grands axes routiers et du vacarme de la ville, Izieu est un petit village tranquille, qui jouit d'un beau panorama sur la Chartreuse et le nord du Vercors. En 1942, cette partie de la France, pourtant en zone libre, est envahie par l'armée allemande, en réaction des Alliés en Afrique du Nord. Les huit départements situés sur la rive gauche du Rhône, de la Haute-Savoie à la Corse, sont occupés par les autorités fascistes italiennes, qui appliquent…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 83% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous