Produites en Turquie puis exportées à Marseille : comment les pièces automobiles de contrefaçon inondent l’Hexagone

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Produites en Turquie puis exportées à Marseille : comment les pièces automobiles de contrefaçon inondent l’Hexagone

Plus de 77.000 de ces pièces détachées de «haute dangerosité» ont été saisies par les douanes de Marseille en un peu plus d’un an. Direction générale des Douanes et Droits indirects

RÉCIT - Plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires de ces copies fabriquées au Maghreb ont été interceptées par les douanes de la cité phocéenne, avant d'être écoulées en France. Elles équipent un très grand nombre de véhicules, souvent à l’insu de leurs propriétaires.

Le Figaro Marseille

En entrant dans l’atelier via une porte «masquée», les agents de l’unité anti-fraude turque chargés de perquisitionner une usine automobile suspecte sont tombés nez à nez avec un véritable trésor de guerre : des milliers de pièces de contrefaçon estampillées du logo des plus gros constructeurs de voitures du monde, Volkswagen, Toyota et Renault.

L’équivalent de soixante camions rempli de cette marchandise illégale a été saisi en mai dernier par les autorités avant leur export en Europe dans plusieurs de ces ateliers illégaux, là où ces copies étaient destinées à remplir les étagères des garagistes et autres revendeurs agréés prêts à les écouler à l’insu de leurs clients. Et l’essentiel de ces imitations s’apprêtait à transiter par le port de Marseille, où plus de 77.000 de ces pièces détachées de «haute dangerosité» ont été interceptées par les douanes françaises entre mars 2023 et septembre 2024 après leur exportation maritime

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