JO d’hiver 2030 : deux patinoires seront aménagées dans le stade Allianz Riviera de Nice
Le Figaro Nice
Trois enceintes accueilleront les sports de glace lors des Jeux olympiques d’hiver en 2030, à Nice (Alpes-Maritimes), dont le stade Allianz Riviera, qui se transformera pour recevoir les matchs de hockey. «C’est spectaculaire, mais c’est surtout économe puisque c’est montable et démontable», a défendu à ce sujet le maire Christian Estrosi, jeudi, dans les colonnes du Dauphiné Libéré. Le stade, habituellement réservé au football et à l’OGC Nice, va se scinder avec une tribune centrale, qui abritera aussi des vestiaires. Deux patinoires pourront ainsi être aménagées de chaque côté, en se servant des tribunes déjà existantes.
Inauguré en 2013, l’Allianz Riviera avec ses 35.0000 places ne dispose pas de toit ; une sorte de bâche géante de 13.000 mètres carrés et qui formera une bulle, sera installée pour recouvrir ces deux patinoires temporaires. «L’évolution des technologies permet d’imaginer une toiture provisoire adaptable à la toiture existante qui recouvre déjà totalement les tribunes», a affirmé l’élu dans le quotidien régional.
Le palais Nikaïa, autre enceinte existante réservée davantage aux spectacles et concerts, dans l’ouest de Nice, sera lui aussi aménagé pour les épreuves de curling. Malgré la patinoire Jean-Bouin dans le centre-ville, jugée vieillissante, une nouvelle enceinte pour les sports de glace est toujours souhaitée par l’édile niçois et prévue dans le cadre de cette candidature retenue des Alpes françaises. Il s’agirait de la seule construction «en héritage» de ces JO, défend la municipalité, qui entend par la suite la laisser au club de hockey niçois qui évolue en première division.
Cet équipement de 4000 places est envisagé toujours à proximité du stade Allianz Riviera, dans la plaine du Var. Les épreuves de patinage artistique et de patinage de vitesse sur piste courte s’y dérouleront, selon les plans présentés. Mais cet aménagement sera soumis à une modification du plan local d’urbanisme métropolitain, comme l’ont alerté des élus écologistes en écrivant au préfet des Alpes-Maritimes, qui leur a confirmé ce point cet été. Dans le «PLUm» actuel, la zone est réservée à la construction de logements. Si cela peut être revu, la métropole niçoise devra prouver «sa capacité à conserver le potentiel de production d’une offre en logement social», avait indiqué le préfet en réponse aux questions de ces élus, opposé dès le départ à ces Jeux olympiques d’hiver en France.
Des nouveaux logements, il en sera question pour le village olympique niçois avec 1500 lits annoncés toujours dans les environs, cette fois-ci derrière le stade, avec une surface bâtie annoncée de 22.000 mètres carrés pour des immeubles.