Bertille Bayart : «Les Jeux olympiques, quoi qu’il en coûte à la SNCF»

Prière de s’extasier. Un miracle a eu lieu à la SNCF : quatre syndicats, dont les très contestataires CGT-cheminots et SUD-rail, ont signé dans un même élan un accord sur les fins de carrière. Du jamais vu ou presque. Les menaces de grève qui pesaient sur les ponts à répétition du mois de mai sont officiellement levées. Et le danger d’un mouvement pendant les Jeux olympiques est probablement également écarté. Alléluia ! La magie du dialogue social a opéré. Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, avait promis une nouvelle méthode de dialogue, avec la négociation d’une « plateforme de progrès social » destinée à traiter les problèmes avant qu’ils ne dégénèrent en conflit. La voilà qui fait ses preuves. Certains en font déjà un argument pour convaincre l’État actionnaire, cet incorrigible procrastineur, qu’il faut accorder au moins deux ans de plus à la tête de l’entreprise ferroviaire au PDG dans le mandat vient à échéance dans deux semaines seulement. L’exécutif veut après…