Comment Roosevelt, Staline et Churchill décidèrent d'ouvrir un nouveau front contre Hitler

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L'état-major allié réuni à Bushy Park (Londres), en février 1944, pour préparer le Débarquement. Imperial War Museum/Aurimages.

GRAND RÉCIT - Si les Alliés étaient unanimes sur l'ouverture d'un second front à l'ouest, Churchill l'aurait voulue dans les Balkans pour contenir l'avancée des Soviétiques en Europe. Roosevelt imposa le double débarquement de Normandie et de Provence pour complaire à Staline, qu'il rêvait d'associer, après-guerre, à l'organisation d'une paix universelle.

Cet article est extrait du Figaro Hors-série «Le jour le plus long». Découvrez dans ce numéro un dossier spécial sur la plus formidable des opérations militaires de l'histoire.

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Quand il apprend, à Londres, l'invasion de l'Union soviétique par l'armée allemande, ce 22 juin 1941, Churchill exulte : le gros des forces allemandes va enfin se détourner de son pays épuisé ! Le croisé antibolchevique qu'il est depuis toujours ne voit sans doute pas sans déplaisir la lutte à mort qui s'engage entre deux monstres idéologiques qu'il exècre pareillement. Dans la guerre, il faut pourtant choisir son camp.

S'adressant dans la soirée à la nation, après avoir rappelé que, depuis vingt-cinq ans, personne n'a combattu autant que lui le communisme, il affirme : « Tout homme ou Etat qui combat le nazisme aura notre soutien. Voilà notre politique ! Nous donnerons à la…

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