Notre critique de Quand vient l’automne : un Ozon de saison

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Notre critique de Quand vient l’automne : un Ozon de saison

Hélène Vincent et Josiane Balasko dans «Quand vient l'automne». 2024 - FOZ- FRANCE 2 CINEMA - PLAYTIME/Diaphana

CRITIQUE - Pour son 24e long-métrage, le réalisateur change une fois de plus de genre. Pour un film à ellipses mais fort surprenant.

Tourner chaque nouveau film « contre » le précédent. François Ozon a retenu l'adage de François Truffaut. Il a tout intérêt, de crainte de se lasser et de lasser le public. Un rapide coup d'œil sur Wikipédia confirme le stakhanovisme d'Ozon. Depuis 1998, le quinquagénaire a signé vingt-trois longs-métrages, en variant les genres, les époques et les tons (Sitcom, Sous le sable, Huit femmes, Angel, Potiche, FrantzGrâce à Dieu …). 

Avec Quand vient l'automne, récompensé par deux prix au Festival de Saint-Sébastien (Espagne), Ozon change une nouvelle fois de régime. Après plusieurs adaptations, il revient à un scénario original à base de champignons vénéneux - il existe de fausses girolles comme il y a de faux-semblants.

Mon crime, vaudeville et satire post-MeToo, célébrait la jeunesse et la vitalité de ses deux héroïnes et actrices principales, Rebecca Marder et Nadia Tereszkiewicz. Quand vient l'automne met au contraire en scène deux femmes et deux interprètes…

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