Tourner chaque nouveau film « contre » le précédent. François Ozon a retenu l'adage de François Truffaut. Il a tout intérêt, de crainte de se lasser et de lasser le public. Un rapide coup d'œil sur Wikipédia confirme le stakhanovisme d'Ozon. Depuis 1998, le quinquagénaire a signé vingt-trois longs-métrages, en variant les genres, les époques et les tons (Sitcom, Sous le sable, Huit femmes, Angel, Potiche, Frantz, Grâce à Dieu …).
Avec Quand vient l'automne, récompensé par deux prix au Festival de Saint-Sébastien (Espagne), Ozon change une nouvelle fois de régime. Après plusieurs adaptations, il revient à un scénario original à base de champignons vénéneux - il existe de fausses girolles comme il y a de faux-semblants.
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