Angers: un mineur soupçonné d'avoir projeté une «action violente» le 14 juillet mis en examen

Un mineur soupçonné d'avoir projeté «une action violente» à Angers à l'occasion du week-end de la fête nationale a été mis en examen ce lundi 15 juillet notamment pour «association de malfaiteurs», a-t-on appris auprès du parquet de la ville. Cet Angevin âgé de 16 ans, inconnu de la justice et des services de police, avait été interpellé samedi 13 au matin par des policiers de la Division de la criminalité organisée et spécialisée d'Angers, a précisé à un correspondant de l'AFP le procureur de la République d'Angers Éric Bouillard. Son interpellation avait été annoncée sur X samedi en fin de journée par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

L'adolescent a été repéré par les services de renseignement en raison d'échanges en juin sur les réseaux sociaux dans lesquels il se renseignait pour savoir comment s'y prendre pour commettre une action violente, selon le procureur. «À un moment, dans ces conversations, la date du 14 juillet est évoquée, parmi d'autres choses. Il était dans une réflexion sur comment faire», a ajouté Éric Bouillard, qui n'a pas précisé quel type d'action était envisagé. «Il n'y a aucun élément faisant apparaître la préparation concrète d'une action. Il n'y a pas d'acte matériel permettant de dire qu'un attentat a été déjoué», a-t-il également dit.

Le mineur a été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs en vue de commettre des dégradations dangereuses et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime et placé sous contrôle judiciaire. Quelque 130.000 policiers et gendarmes étaient mobilisés samedi et dimanche sur l'ensemble du territoire français pour assurer le bon déroulement des festivités du 14 juillet, deux semaines avant l'ouverture des Jeux olympiques, selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.