Envoyé spécial à Hyères
Avec ses traces bleues de protection solaire sous les yeux tranchant avec son teint hâlé, sa combinaison Néoprène intégrale, son harnais, sa protection dorsale et son casque à la main, sur la plage des Salins, à Hyères, Lauriane Nolot ressemble davantage à une cascadeuse qu’à une voileuse préparant les Jeux olympiques. « On est obligé d’avoir tout ça parce que ça secoue, sur l’eau ! », lâche la Française attrapée à la sortie de l’eau au printemps, le sourire jusqu’aux oreilles, sa marque de fabrique.
À Marseille, la Tricolore de 24 ans sera l’une des plus grandes chances de médaille de l’équipe de France au kitefoil, discipline olympique pour la première fois de l’histoire (comme l’iQFoil, une planche à voile à foil qui remplace la RS:X). Un sport en plein boom, aux sensations fortes, où les riders tractés par une aile sur leur planche planent au-dessus de la mer, soulevés par leur foil et filant à des vitesses folles, jusqu’à 80 km/h.