Vote de confiance : François Bayrou droit dans ses bottes

Dans huit jours, François Bayrou sera à la tribune de l'Assemblée pour tenter d'obtenir la confiance. Un pari très compromis aujourd'hui. Alors que ses jours semblent comptés à Matignon, il fait un timide geste d'ouverture sur la suppression des deux jours fériés. Une mesure refusée par une grande majorité de Français. Revenir éventuellement sur un seul jour férié, les Français sont partagés. "Ce n’est pas chez les travailleurs qu’il faut aller chercher l’argent, mais plutôt chez les milliardaires qui ne payent pas leurs impôts", estime une passante. "Les deux jours ne me posaient pas de soucis. Les mois de mai sont insupportables", considère un autre.

Les oppositions toujours décidées à faire tomber Bayrou

En revanche, le Premier ministre est inflexible sur l’objectif de 44 milliards d’euros d’économies. Intraitable aussi, sur l’effort demandé aux retraités, avec la mise en place d'un abattement forfaitaire. Au final, 1h25 d'interview pour tenter d’infléchir la donne. Mais les oppositions ne sont pas convaincues. Pour le PS, la censure est inéluctable. Du côté du Rassemblement national, pas de changement non plus. À partir du lundi 1er septembre, François va engager des consultations avec les partis politiques.

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