Molly Manning Walker, nouvelle tornade du cinéma anglais

Son arrivée essoufflée en short noir et tee-shirt jaune à la remise des prix d’Un certain regard est entrée dans la légende du Festival de Cannes. Lorsque le président du jury, John C. Reilly, annonce son nom sur scène, Molly Manning Walker est encore dans son taxi après avoir attrapé in extremis un vol à Florence. Cheveux blonds coupés à ras, blouson de motard, accent cockney rugueux… La réalisatrice de How to Have Sex a le verbe concis, pesant chaque mot pour qu’il claque. Brut, sans fioriture ni ambivalence, comme son film, né d’un souvenir enfoui refaisant surface.

«Lors d’un mariage à Ibiza, il y a quelques années, j’ai retrouvé mes amis de jeunesse. Nous avons évoqué nos premières vacances aux Baléares: cette fameuse fellation en public sur une scène de club. À l’époque, nous prétendions trouver cela hilarant. Mais cet acte a eu un immense impact, pas que dans le bon sens, sur le début de notre vie sexuelle. Le besoin d’écrire dessus ne m’a plus lâchée. Je dois à ce type de virées…

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