Tour de France: «Aujourd’hui, ce n'est pas du dopage, c'est de l'optimisation», estime l’ancien cycliste Sandy Casar
L'ancien coureur de FDJ, qui a remporté trois étapes du Tour et terminé dixième du général en 2009, estime s'être fait «voler» par des coureurs comme Lance Armstrong. Mais le Francilien de 45 ans, qui accompagne des invités sur le Tour de France pour un parraineur, veut croire à la probité des nouveaux champions comme Jonas Vingegaard, Tadej Pogacar ou Remco Evenepoel, l'actuel porteur du maillot blanc de meilleur jeune.
«Il y a eu un vrai changement dans le cyclisme. Dans mes années, où je me faisais voler, tu ne pouvais pas gagner le Tour parce que tu te battais contre Armstrong, Ulrich, etc. Voir les jeunes aussi bons d'entrée, ça me rassure. Bien sûr que les entraînements ont changé. Mais pour moi la raison principale, c'est que tout le monde aujourd'hui est à égalité», lance-t-il.
L’ancien coureur de la Groupama-FDJ estime réellement que le cyclisme d’aujourd’hui semble bien plus professionnel qu’avant : «Je me trompe peut-être mais pour moi aujourd'hui ce n'est pas du dopage, c'est de l'optimisation. Quand les coureurs arrivent dans la dernière ascension après 180 km, ils la montent aussi bien que s'ils avaient seulement fait dix bornes. Parce que tout a été calculé, les sucres, les minéraux au bon moment. Les équipes font des prises de sang pendant les entraînements. Les coureurs sont devenus des Formule 1 et une Formule 1 tu ne l'emmènes pas faire le plein au Super U du coin».