La plupart des revenus de placements figurent dans la déclaration de revenus préremplie, grâce aux informations transmises au fisc par les banques, les assureurs et les sociétés de gestion. Contrairement à vos autres revenus (salaires, bénéfices professionnels…), qui sont imposés au barème progressif de l’impôt sur le revenu, ceux-là sont soumis par défaut à une imposition forfaitaire de 12,8 %. C’est la fameuse flat tax ou «prélèvement forfaitaire unique» (PFU), auquel s’ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux. Soit une imposition globale de 30 %.
Dans les faits, la mécanique du PFU n’est pas aussi simple qu’il y paraît. Car les modalités d’imposition diffèrent selon les revenus. Ainsi, les dividendes d’actions, les coupons d’obligations et les intérêts des livrets d’épargne - à l’exception des livrets exonérés comme le livret A ou le livret de développement durable et solidaire (LDDS) - ont déjà supporté au moment où ils ont été crédités sur votre compte un «prélèvement forfaitaire non…