Accueil enthousiaste à Venise, étoile sur le Walk of Fame à Hollywood, démarrage en trombe aux États-Unis… Tim Burton n’a plus le bourdon. Son Beetlejuice Beetlejuice,présenté hors compétition en ouverture de la Mostra, lui redonne foi en un art que l’ancien animateur de Rox et Rouky chez Disney pratique depuis quarante ans.
Le réalisateur de 66 ans confiait à la Mostra avoir été «déçu» ces dernières années par l’industrie du cinéma et s’être même «un peu perdu». De retour en salle après un passage par la série avec Mercredi , Burton feignait l’étonnement à propos de la percée de Beetlejuice premier opus, sorti en 1988. «Ce qui est marrant à propos de ce film, pour autant que je l’aime, c’est que je n’ai jamais compris les raisons de ce succès», déclarait le cinéaste américain.
Les raisons du succès du premier Beetlejuice ne sont pourtant pas si mystérieuses. Le scénario de Michael McDowell est une relecture habile du film de fantômes au cœur du Connecticut. Un couple de jeunes mariés (Alec…