«Il n’y a pas de faille dans mon récit» : la plaignante argentine qui accuse Auradou et Jégou de l’avoir violée réaffirme sa version des faits

Les résultats des expertises psychologiques et psychiatriques faites par la plaignante argentine - qui accuse les joueurs du XV de France Hugo Auradou et Oscar Jégou de «viol aggravé en réunion» - devraient tout changer dans les prochains jours. Pour rappel, les avocats des deux rugbymen avaient déposé une demande de non-lieu le 27 août dernier. Mais alors que le dénouement se précise, la victime présumée a livré un entretien au journal Le Parisien dans laquelle elle maintient sa version des faits.

«Les faits se sont déroulés exactement tel que je les ai décrits. Je maintiens tout ce que j’ai dit. Je ne mens pas», a-t-elle affirmé à nos confrères. Avant de se défendre concernant les «incohérences» et les «inconsistances» décelées par les procureurs concernant sa description des faits. «Ils se basent sur ce que j’ai dit le jour de mon dépôt de plainte (le 7 juillet dernier, NDLR), quand j’étais encore sous l’effet des médicaments et de l’alcool. Il n’y a pas de faille dans mon récit. J’ai simplement apporté des précisions lors de ma deuxième audition (le 6 août, NDLR

«Ils mentent, m'humilient, me discréditent et m’insultent» 

Après avoir expliqué se sentir «mal, démoralisée et angoissée», l’Argentine a également expliqué ne plus dormir et se réveiller en pleurant et criant. Celle qui «ne comprend toujours pas comment les joueurs ont pu être libérés» a aussi attaqué les avocats des deux joueurs, Me Rafael Cuneo Libarona et Me Antoine Vey. Ils «mentent, m’humilient, me discréditent et m’insultent». Elle a également tenu à répondre à Antoine Vey qui considère que ses clients (Auradou et Jégou) étaient «victimes d’une fausse accusation». «Il n’était pas dans la chambre et il ne devrait donc pas émettre d’opinion. Il parle d’une vidéo Snapchat dans laquelle j’apparaîtrais. Où est cette vidéo ? J’aimerais bien la voir. Cette vidéo n’existe pas»

 

Pour rappel, après 58 jours de détention en Argentine, Hugo Auradou et Oscar Jégou ont regagné la France le 5 septembre dernier. «Je suis confiant et j'espère de tout mon cœur qu'Hugo et Oscar verront bientôt un cauchemar de deux mois se terminer. Leur vie est loin d'être finie. L'important, c'est qu'ils se reconstruisent», avait d’ailleurs réagi Me Rafael Cuneo Libarona à l’issue de leur arrivée en France. Hugo Auradou a, lui, repris l’entraînement avec la Section Paloise.