Correspondant à Moscou
Et si, contre toute attente, 2024 s’annonçait comme une année faste pour Vladimir Poutine? Peu intuitive, convenons-en, l’idée fait fi du constat partagé par tous ceux qui scrutent le conflit en Ukraine et selon lesquels l’année prochaine s’annonce d’une grande incertitude.
Le chef du Kremlin n’aurait-il d’ailleurs pas échoué, dès les premières semaines de son «opération militaire spéciale», en ne parvenant pas à prendre Kiev, puis en mobilisant contre lui l’aide occidentale et en renforçant l’Otan aux frontières russes alors qu’il visait exactement le contraire?
Un cinquième mandat
Après vingt-deux mois de guerre, les signaux se multiplient indiquant que le Kremlin envisage un alignement favorable des planètes durant les mois à venir, Poutine lui-même affiche un optimisme retrouvé, comme lors de sa conférence de presse du 14 décembre. Quelques jours auparavant, le chef de l’État avait annoncé, sans surprise, qu’il se représenterait en mars prochain pour un cinquième mandat, sa réélection…