Mort du président iranien : «Tant que le régime sera là, la misère sera là», le bilan économique calamiteux de Raissi
Alors que l’Iran vient d’enterrer son président,le conservateur Ebrahim Raissi, décédé dimanche dans un accident d’hélicoptère, les circonstances présumées de sa mort apparaissent comme une vitrine, délabrée, de l’économie nationale. L’appareil présidentiel, vétéran de la guerre Irak-Iran, volait en effet depuis cinquante ans. Dans un pays sous sanctions depuis quatre décennies, l’aéronautique souffre d’une carence de maintenance et d’accès limité aux pièces détachées, qui conduit à des crashs aériens fréquents. « Le gouvernement iranien est responsable de la décision de faire voler un vieil hélicoptère (…) et personne d’autre », a rétorqué Washington en réponse aux invectives de Téhéran.
Si le guide suprême iranien a présenté le président disparu comme un « fonctionnaire compétent et efficace », les faits ne rendent pas honneur à ces qualificatifs. Alors que Raissi avait promis d’éradiquer l’inflation lors de son arrivée au pouvoir en 2021, celle-ci, maîtrisée autour de 15 % à 20 % sous…