«Le sexe qui m’a été assigné à la naissance était une marchandise» : la fille d’Elon Musk critique son père sur la FIV sélective
«J’allais à l’encontre du produit qui était vendu.» Vivian Jenna Wilson ne mâche pas ses mots. Ce lundi 10 mars, la fille trans de 20 ans d’Elon Musk, a une nouvelle fois attaqué son père dans un message publié sur Threads, réseau social de Mark Zuckerberg, plutôt que sur X (ex-Twitter), propriété de son père depuis avril 2022. «Le sexe qui m’a été assigné à la naissance était une marchandise qui a été achetée et payée. Donc, quand j’étais féminine enfant et que je me suis révélée transgenre, j’allais à l’encontre du produit qui était vendu», a dénoncé la jeune femme. «Cette attente de masculinité contre laquelle j’ai dû me rebeller toute ma vie était en fait une transaction monétaire. Une transaction monétaire. Une transaction monétaire», écrit-elle trois fois et en majuscules. Puis de fustiger : «Comment diable est-ce légal ?»
Père et fille en guerre
La guerre ouverte entre Vivian Wilson et Elon Musk n’est pas nouvelle. La fille du milliardaire a coupé les ponts avec son géniteur après s’être lancée, à 18 ans, dans un parcours de transition. Celle-ci a également repris le nom de jeune fille de sa mère, l’écrivaine Jennifer Wilson avec qui Elon Musk est resté marié de 2000 à 2008 et a eu 6 enfants (dont un bébé victime de mort subite du nourrisson, 10 semaines après sa naissance). Seulement, le patron de Tesla et SpaceX n’a pas supporté la transition de son aînée et l’a même proclamé dans une interview : «J’ai perdu mon fils Xavier. Il a été tué par le virus woke», déclarait-il dans une interview au Daily Wire en juillet 2024. Une déclaration violente à laquelle Vivian a répondu dans la foulée sur le réseau social Threads : «J’ai l’air plutôt bien pour une [...] morte». Elle a ajouté par la suite dans une interview à NBC qu’Elon Musk était un père «froid», «colérique», «insensible» et «narcissique».
De son côté, Elon Musk assurait avoir été «dupé» pour signer les documents autorisant sa fille à suivre une transition de genre. Des soins que le milliardaire qualifiait de «mutilation infantile», de «stérilisation» et même de pratique «démoniaque», qui devrait valoir la prison à ceux qui la pratiquent ou la promeuvent. «J’ai fait le serment de détruire le virus mental woke après cela, concluait-il. Et nous faisons des progrès.» L’entrepreneur a ainsi annoncé mi-juillet le déménagement des sièges de SpaceX et de X pour protester contre une loi californienne interdisant aux écoles de contraindre un enseignant à annoncer un changement d’identité de genre de leur enfant. «La goutte de trop», selon lui. Une chose est sûre : père et fille ne sont pas prêts de se réconcilier.