Foot : indécis sur son avenir, l’entraîneur de l’AC Milan Sergio Conceiçao réclame «des comptes à la fin»

L'entraîneur de l'AC Milan Sergio Conceiçao a assuré qu'il ne savait pas de quoi sera fait son avenir après la défaite en finale de la Coupe d'Italie contre Bologne (1-0) mercredi à Rome. «Je comprends les questions sur mon avenir, mais je suis encore dans l'analyse de cette finale, de mes décisions, de ce qu'on aurait pu faire mieux», a déclaré le technicien portugais en conférence de presse.

«Il nous reste deux matches à jouer (pour les deux dernières journées du championnat, NDLR) et on verra ce qui se va passer après. Depuis mon arrivée, le contexte et l'ambiance n'ont pas été faciles, mais on n'est qu'à quatre points de la (4e) place qualificative pour la Ligue des champions», a souligné Conceiçao. «On fera les comptes à la fin», a-t-il assuré.

L'AC Milan ne finit pas la saison avec les mains vides, puisqu'il a remporté la Supercoupe d'Italie en janvier pour les deux premiers matches sous la conduite de Conceiçao qui a succédé fin décembre à son compatriote Paulo Sousa. Le club lombard a rapidement été distancé dans la course au titre de champion d'Italie et a été éliminé en barrages d'accès aux 8e de finale de la Ligue des champions.

«C'est tout simplement une saison négative», a reconnu le défenseur de l'AC Milan Matteo Gabbia. «Nous ne sommes pas arrivés à donner notre maximum, on attendait plus, mieux de cette équipe au regard de son talent (...) C'est tout simplement une saison négative», a déclaré Gabbia en conférence de presse.

«Il y a beaucoup d'amertume, cela va prendre du temps pour digérer cette défaite, d'oublier qu'on n'a pas été capable d'offrir ce trophée à nos supporters», a-t-il poursuivi. «Le groupe est très déçu, très amer, on a conscience qu'on a gaspillé une belle chance (de titre), il faut relever la tête pour les deux dernières journées du championnat», a-t-il espéré.

De son côté, l'entraîneur de Bologne Vincenzo Italiano a reconnu que ce titre était «la joie la plus grande de (ma) carrière, comme joueur ou d'entraîneur». «Je regardais cette Coupe d'Italie à la télévision quand j'étais enfant (...) Il était impensable que je perde encore une quatrième finale», a-t-il ajouté, en référence aux finales perdues avec la Fiorentina, son précédent club.