Devoir rendre des comptes à ses enfants sur la gestion de ses biens, ou sur le choix de son logement, est une perspective peu réjouissante pour les parents. Mais elle vire au cauchemar lorsqu’il faut composer avec ses beaux-enfants. Une situation d’autant plus pénible si l’écart d’âge est faible. Le législateur en avait d’ailleurs bien conscience lorsqu’il a étendu la protection du conjoint survivant.
La loi a soigneusement évité que celui-ci se trouve en situation de «partage de la propriété» avec les enfants d’une autre union: il hérite d’un quart de la succession de son époux en pleine propriété et ne peut pas, comme lorsque les enfants sont communs, choisir l’usufruit de la totalité.
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Ce quart de la propriété peut suffire au conjoint pour préserver son niveau de vie, lorsque le patrimoine est important, s’il lui permet de récupérer le logement qu’il occupait et quelques liquidités. Mais il ne disposera pas forcément des moyens nécessaires pour conserver la maison au bord de la mer.
1. Éviter ou mettre fin à l’usufruit de biens
La part…