Le premier championnat du monde du chou farci a livré son verdict

And the winner is... Bernadette De Rozario ! Ce lundi, la manufacture Bernardaud accueillait la première édition du championnat du monde du chou farci, qu’elle coorganisait avec le GIE Les Artcutiers, grossiste spécialisé dans la charcuterie et les produits traiteur.

Cinq finalistes issus de présélections en France, Europe, Asie, Japon et Amérique, se sont affrontés pendant trois heures trente pour livrer leur version de ce plat emblématique de la cuisine française. À l’image du pâté en croûte, le chou farci revient sur au centre de la table, notamment dans des versions où le légume prend une place toujours plus importante.

La France était représentée par Sébastien Guérin, chef de partie à l’Élysée, avec une recette à base de cochon, échalotes confites, foie gras poêlé et ris de veau braisé, qu’il avait mise au point pour le concours et qui lui avait permis de remporter les finales Île-de-France puis France.

Mais cela ne lui a pas suffi à l’emporter ce lundi. Le jury présidé par Arnaud Donckele et composé des chefs Yves Camdeborde, Kenichiro Sekiya, Marie-Victorine Manoa et Bruno Ménard et les expertes culinaires Raphaële Marchal et Elizabeth Bernardaud, a élu Bernardette De Rozario, sous-chef du restaurant Claudine - la brasserie de Julien Royer, chef d’Odette -, à Singapour.

La jeune femme de 30 ans prépare depuis trois ans des choux farcis dans son restaurant, selon la recette de Claudine, la grand-mère de Julien Royer. Elle a réalisé le même plat pour ce concours (saucisse, pruneau, foie gras) en y ajoutant des trompettes-de-la-mort. 

Elle a devancé aussi Dimitri Veith (Mon Oncle à Oslo), Guillaume Ginther (Bacchus à new York) et Keita Sato (Imperial Hotel, à Tokyo).

Les cinq candidats étaient jugés sur la présentation, la créativité, la sauce, la technique de montage, la cuisson, l’équilibre gustatif, mais aussi la partie cuisine (propreté du plant de travail, respect des matières premières...).