Nantes : un second blessé par balles admis au CHU en une semaine

Nantes : un second blessé par balles admis au CHU en une semaine

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Un homme de 28 ans a été admis dans la nuit du jeudi 6 au vendredi 7 mars 2025 au CHU de Nantes, après avoir été blessé par balles. Simon Cherner, Le Figaro Nantes

Un homme de 28 ans a été reçu aux urgences du centre hospitalier nantais, dans la nuit de jeudi à vendredi. Lundi, une précédente victime avait été admise. Mercredi, un épisode de coups de feu a été recensé dans un quartier sensible, sans faire de blessé.

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À Nantes, la première semaine de mars s’achève comme elle a commencé : avec l’admission aux urgences d’un individu blessé par balles. Selon les informations du quotidien Ouest France, un homme de 28 ans, blessé à la cuisse par une arme à feu, a été transporté au CHU de Nantes dans la nuit du jeudi 6 au vendredi 7 mars, aux alentours de 2h40. Les circonstances de l’incident à l’origine de sa plaie ne sont pas connues à ce stade.

Quelques jours plus tôt, dans la soirée du lundi 3 mars, un jeune homme de 18 ans s’était présenté aux urgences, blessé au fessier par une balle. Comme il est de coutume, l’individu avait été déposé en véhicule devant le centre hospitalier. Connue des services de police pour de précédentes affaires liées au trafic de stupéfiants, la victime a été auditionnée par les forces de l’ordre. Il n’a pas souhaité préciser les circonstances de l’incident, ni porter plainte, avant de quitter le CHU, mardi. Une enquête a néanmoins été ouverte par la direction de la criminalité organisée et spécialisée.

Violence armée

En parallèle à ces blessés admis aux urgences, plusieurs séquences de coups de feu ont également marqué cette fin de saison hivernale dans la cité des ducs. Mercredi, une résidence située en bordure du quartier sensible de Dervallières, dans l’ouest de l’agglomération, a été prise pour cible par des tirs. Plusieurs impacts de balle ont été retrouvés par les enquêteurs sur la porte d’un hall d’immeuble. Le 21 février, des détonations avaient éclaté à proximité d’habitations dans le quartier de Doulon-Bottière, à l’est de la ville. Et la semaine précédente, deux personnes avaient été blessées par balles, dans le nord de Nantes.

La préfecture de Loire-Atlantique a reconnu, début février, un accroissement net de ces épisodes de tirs par armes à feu au cours de l’année 2024, marquée en particulier par une importante vague de coups de feu, avec des séquences de tirs quasi quotidiennes vers la mi-octobre. Soit des chiffres qui tutoient le record départemental de 2021 et viennent jeter une ombre sur la légère diminution de la délinquance générale et des cambriolages.