«On dépense de plus en plus, ça devient un réel problème», déplore Cathy, 53 ans. Cette fonctionnaire de catégorie C ne croit pas «à la stabilisation de l’inflation», pourtant annoncée par l’Insee ces dernières semaines. Dans les rayons de son supermarché drômois, les prix parlent d’eux-mêmes. Avec son compagnon de 63 ans, le couple a dépensé 550 euros pour ses courses ce mois-ci, «contre 350-400 euros il n’y a pas si longtemps pour le même panier», regrette la quinquagénaire. La fonctionnaire et le cadre à la retraite assument ne «pas être à la rue au niveau budgétaire» avec un salaire brut de 1800 euros et une retraite brute de 3500 euros. Si le couple n’a jamais eu besoin de garder les réductions imprimées en caisse, il les conserve maintenant précieusement. «C’est un indicateur infaillible», reconnaît Cathy, qui achète maintenant moins de fruits et légumes frais, «on commence à bien faire attention».
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Pouvoir d'achat : derrière l'obsession des candidats aux législatives, quelle réalité ?
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DÉCRYPTAGE - Consommateurs, économistes et experts en communication n’ont pas tout à fait le même regard sur ce thème omniprésent dans la campagne.