Lewis, Lewis, Lewis, Lewis. Un disque rayé. 100 m (9’’ 99), longueur (8,54 m), 200 m (19’’ 80) et 4 × 100 m (37’’ 83), l’Américain Carl Lewis survole les JO de Los Angeles. Un événement boudé par le bloc de l’Est (quatorze pays) en réponse au boycott des JO de Moscou en 1980 initié par les États-Unis. Un homme-fusée traverse la cérémonie d’ouverture dans le splendide Coliseum qui avait abrité les Jeux de 1932. Un autre survolera les épreuves d’athlétisme.
Coupe de cheveux en brosse, façon Grace Jones, buste droit, jambes interminables, modèle d’équilibre parfait (1,88 m, 82 kg) avec un mouvement des bras ponctué par des doigts tendus serrés, Carl Lewis allie l’élégance et la performance. Une sculpture en marbre noir en action. Proche de la perfection. « Lorsque Carl négociera ses contrats après les Jeux olympiques, il aura autant de valeur que Michael Jackson », assurait Joe Douglas, fondateur et…