Rassemblement national : perquisition de la brigade financière en cours au siège du RN, selon Jordan Bardella
Alors que le parquet européen a officialisé, mardi 8 juillet, le lancement d’une enquête sur le Rassemblement national soupçonné d’être au centre d’une nouvelle affaire de détournements d’argent public au sein du parlement européen, qui concerne au moins 4,33 millions d’euros, le siège du parti d’extrême droite est perquisitionné depuis 8 h 50 ce mercredi 9 juillet. C’est Jordan Bardella qui a annoncé la nouvelle sur X précisant qu’elle est « menée par une vingtaine de policiers de la Brigade financière, armés et en gilets pare-balles, accompagnés de deux juges d’instruction ».
Même rengaine qu’à l’issue du procès des emplois fictifs
« Tous les mails, documents et éléments de comptabilité du premier parti d’opposition sont saisis, sans que nous sachions à ce stade quels sont précisément les griefs qui en sont le fondement », affirme-t-il également ajoutant « que l’intégralité des dossiers qui concernent les dernières campagnes régionales, présidentielles, législatives et européennes – soit toute l’activité électorale du parti – sont aujourd’hui entre les mains de la justice ».
Si le président du RN a pris les devants pour communiquer sur la perquisition, cela ne doit rien au hasard. Il s’agit pour la formation de maîtriser le récit de l’affaire et d’imposer le refrain déjà entonné lors du procès des emplois fictifs au parlement européen à l’issue du cadre les cadres se sont relayés pour dénoncer « la tyrannie des juges ». « Cette opération, spectaculaire et inédite, s’inscrit clairement dans une nouvelle opération de harcèlement. C’est une atteinte grave au pluralisme et à l’alternance démocratique », écrit ainsi Jordan Bardella.
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