JO Paris 2024 : les créateurs nantais de la vasque olympique nommés meilleurs ouvriers de France

La vasque de la flamme olympique revient sous le feu des projecteurs. Le concours du meilleur ouvrier de France s’apprête à récompenser d’un titre honorifique, jeudi 27 mars, les créateurs de la vasque aérienne des Jeux olympiques de Paris. La distinction sera décernée aux équipes de l’atelier Blam, installé près de Nantes, d’EDF, des entreprises Belle Environnement et Aérophile ainsi qu’au designer Mathieu Lehanneur - qui a également signé la torche olympique des JO de 2024. Soit la cinquantaine de personnes qui ont participé à l’aventure de cette vasque flottante dans le ciel parisien.

«C’est une surprise complète, on ne s’y attendait pas du tout !», indique au Figaro Aurélien Meyer, confirmant une information du quotidien Ouest France . Le fondateur de l’atelier Blam et une partie de son équipe feront le déplacement jeudi soir à l’Institut de France, pour recevoir leur titre des mains de l’ex-ministre de l’Éducation nationale Luc Chatel, président du comité d’organisation des expositions du travail et du concours «Un des meilleurs ouvriers de France».

Également créateurs du cheval argenté

«Nous sommes tous ravis par cette distinction qui vient couronner dix ans de travail acharné de l’atelier Blam», a réagi Aurélien Meyer, particulièrement touché par la reconnaissance remarquable dont a joui la vasque olympique en France comme à l’international. «J’ai mis toute mon ardeur et mon énergie dans ce projet», ajoute-t-il.

Commandée en 2022, la vasque avait été inaugurée à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Animée par des flammes électriques et de la vapeur d’eau, la structure flottante était portée par un ballon captif qui s’élevait dans le ciel parisien, au-dessus du jardin des Tuileries. Démontée en septembre 2024, la vasque retournera dans le paysage parisien chaque été, au moins jusqu’aux Jeux de Los Angeles, en 2028.

Basé à Couëron, dans la banlieue ouest de Nantes, l’atelier Blam est également à l’origine du cheval argenté qui avait chevauché sur la Seine lors de la cérémonie d’ouverture. À cheval entre le design, l’art, la sculpture et l’horlogerie, la créature d’aluminium a été présentée cet automne au public, à l’Hôtel de Ville de Paris. Après avoir quitté la capitale début mars, elle se trouve désormais en tournée. Exposé à Lyon jusqu’au 2 avril, le cheval poursuivra son tour de France à Marseille.