Le conflit militaire dépasse la seule région du Cachemire et s’étend désormais tout le long de la frontière entre les deux pays malgré un cessez-le-feu. Des routes et aéroports restent fermés dans le nord-est de l’Inde.
DÉCRYPTAGE - Après leur confrontation militaire la plus meurtrière depuis des décennies, New Delhi entend utiliser les affluents du fleuve Indus comme arme contre son voisin.
ENTRETIEN – La tension est à son comble entre les deux pays depuis l’attentat du 22 avril au Cachemire indien, que l’Inde attribue au groupe terroriste islamiste pakistanais Lashkar-e-Toiba. Elle pourrait constituer un «risque réel» de guerre ouverte, selon le spécialiste du sous-continent indien Christophe Jaffrelot.
RÉCIT - La recrudescence de violences entre les deux voisins rappelle l’ampleur du conflit qui les oppose depuis plusieurs décennies. Chaque camp revendiquant l’intégralité du Cachemire.
TÉMOIGNAGES - L’Inde a frappé plusieurs sites au Pakistan, en représailles d’un attentat meurtrier commis le 22 avril dont elle accuse Islamabad d’être l’auteur. Les Français expatriés en Inde s’inquiètent d’une «dégradation» de la situation qui pourrait les contraindre à quitter le pays.
DÉCRYPTAGE - Les violents affrontements entre l’Inde et le Pakistan font craindre le déclenchement d’un conflit de grande ampleur au Cachemire. Sur le papier, l’armée indienne surclasse l’armée pakistanaise. Mais le paramètre nucléaire lisse en partie cet écart.
Islamabad dit avoir abattu cinq avions de combat indiens après des bombardements contre son territoire dans la nuit de mardi à mercredi.
DÉCRYPTAGE - Après l’attentat du 22 avril au Cachemire indien, New Delhi a déclaré mardi la guerre de l’eau au Pakistan en annonçant qu’elle allait «couper l’eau» des fleuves alimentant son voisin.
DÉCRYPTAGE - Le premier ministre indien a juré de se venger après le massacre de 26 touristes. New Delhi pointe du doigt son frère ennemi, le Pakistan.
En représailles aux attentats fomentés depuis Kaboul, Islamabad accélère les expulsions de réfugiés afghans pour faire pression sur les Talibans.