Correspondant à Londres
L’objectif est fixé et le chemin se veut tracé. En ce début d’année 2024, Londres a publié une «feuille de route du nucléaire», qui affiche ses ambitions. À l’horizon 2050, le Royaume-Uni entend disposer d’une capacité de production de 24 gigawatts (soit la puissance équivalente d’une quinzaine de gros réacteurs EPR). Une relance qui est au cœur de la stratégie d’indépendance énergétique du pays et de neutralité carbone pour 2050.
Certes, depuis vingt ans, tous les premiers ministres britanniques ont promis un coup d’accélérateur sur l’atome, sans que la réalité ne colle aux grands mots. Mais des engagements précis ont été pris. La construction d’une nouvelle centrale - en sus des projets de Hinkley Point et de Sizewell - est actée et la décision finale d’investissement devrait être prise avant les législatives de cette année, qui pourraient voir les travaillistes revenir au pouvoir. Au total, Londres a l’intention de construire jusqu’à huit nouveaux réacteurs d’ici…